Etude
Numérique : comment réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
Durée 2 minutes
À l’échelle mondiale, le secteur du numérique représente 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est aujourd’hui une vraie préoccupation à l’aune de la transition écologique. Afin de comprendre d’où proviennent ces émissions, mais aussi de lister les bonnes pratiques à l’œuvre et à mettre en place pour les réduire, l’Observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil et de l’évènement (OPIIEC) a réalisé une étude, avec le soutien de l’Opco Atlas. Présentation.
Empreinte environnementale du numérique, c’est-à-dire ?
L’empreinte environnementale du numérique se définit souvent de plusieurs manières, sans qu’une définition précise n’émerge. Toutefois, l’Ademe identifie trois niveaux : le matériel (ordinateurs, téléphones, tablettes, appareils connectés, disque dur, etc.) mais aussi les logiciels, l'intégration et le réseau (c'est à dire l'architecture sous toutes ses formes, comme les serveurs et les équipements).
Quels sont les impacts environnementaux du numérique ?
Les impacts environnementaux du numérique sont à la fois directs et indirects. Le numérique consomme de l’énergie primaire, pour le fonctionnement des appareils, électrique, pour l’échange des données, ou encore de la chaleur pour le réchauffement des datacenters. Le numérique a aussi des impacts indirects, en épuisant les ressources abiotiques non renouvelables (ADP) comme les minerais et en contribuant au manque d'eau, comme de nombreuses activités humaines.
Les solutions envisagées par l’étude
À partir de là, l’étude met en avant les moyens d’agir pour diminuer l’empreinte environnementale du numérique. 4 grands axes ont ainsi été validés par les experts et le Comité de Pilotage de la mission :
- Axe 1 : définir et clarifier la notion « Empreinte Environnementale du numérique » ;
- Axe 2 : sensibiliser les acteurs de l’écosystème, notamment en enrichissant et en valorisant le site Planet Tech'Care comme point d'entrée majeur pour s'informer sur le domaine ;
- Axe 3 : former, en incitant les organismes de formations initiales à proposer des modules de formation / sensibilisation au sujet ;
- Axe 4 : adapter les fiches métiers avec notamment la création de 1 ou 2 métiers émergents "green" au sein de la cartographie des métiers.
Numérique responsable : les métiers existent
La filière a déjà pris conscience de la nécessité d’aborder un « virage vert » et plusieurs métiers émergent depuis plusieurs années : gestionnaire de projet en numérique responsable, directeur du développement durable, auditeur carbone, développeur responsable ou encore responsable des usages « numérique responsable ». Autant de professions qui viennent alimenter un secteur déjà riche en offre d'emploi.
